Face à la presse ce samedi 15 août, le collectif des déguerpis de kaporo-rails, Kipé2 et Dimesse, a averti d’éventuelles conséquences dommageables les entreprises qui comptent bâtir leur siège social.
Le responsable de la commission juridique de ce collectif, a accusé devant les médias, l’Etat guinéen d’avoir manipuler la carte du centre directionnel de l’émetteur devenu aujourd’hui Centre directionnel de Koloma.
« Cette nouvelle carte appelée centre directionnel de Koloma, j’avais la même. Au début c’était centre directionnel du plateau de l’émetteur. Bref cette nouvelle carte a montré l’intention de ceux-là qui ont déguerpis les citoyens qu’ils ne sont des citoyens à part mais à part entière de la république, ont été déguerpis, leurs domiciles cassés par les agents de l’État, un État qui, aujourd’hui on peut dire est en faillite parce que l’État est au service des citoyens. Dans les autres pays quand il y a une catastrophe, l’Etat intervient au secours des citoyens, ici c’est lui qui crée la catastrophe. Donc face à cette nouvelle donne nous avons jugés nécessaires de faire des correspondances qui sont en quelque sorte des mises en garde adressées à ceux-là qui ont l’intention d’occuper nos terres spoliées. Une mise en garde parce que nous continuerons à lutter pour faire-valoir nos droits. Les gens de ma génération, on a un certain nombre d’âge mais que ce soit avec ou sans nous la lutte va continuer jusqu’à ce que le droit soit dit et que les victimes soient rétablies dans leur droit», a alerté Dr Bachir Barry, qui estime d’ailleurs que ce qui s’est passé dans cette zone est un crime d’Etat qu’on peut même qualifier de crime contre l’humanité.
Ci-dessous copie de ladite lettre :
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Alhassan Djigué