«Nous demandons de fermer vos lieux de loisirs excepté les restaurants et les hôtels», cet appel du préfet de N’zérékoré sonne très mal auprès des patrons de maquis et de bars qui se préparent à célébrer ce mercredi l’an un de la mort de l’artiste ivoirien DJ Arafat et la fête de l’Assomption le 15 août prochain.
Malgré leurs démarches infructueuses auprès du patriarche, les tenanciers des bars et maquis ne comptent pas se soumettre à la décision de fermer ces lieux de loisirs pour freiner la propagation du nouveau coronavirus.
« Si le préfet ne veut rien entendre, on aura pas le choix que de continuer à fonctionner. On est fatigué !!» s’exclame des tenanciers l’ère dégoûtée.
Ils sont nombreux à dénoncer leur situation économique jugée «insoutenable» à cause de l’état d’urgence sanitaire. Ils s’insurgent donc contre une décision qu’ils qualifient de disproportionnée.
«Pourquoi nous seulement ? Les hôtels, les marchés, les restaurants ne sont pas concernés. En ville les gens ne portent plus de masques. Il faut régulariser ça d’abord au lieu de s’acharner contre nous. On est fatigué dans cette galère. Ça, on ne peut plus continuer à faire la courbette. Nous allons tous ouvrir, continuer à travailler et se retrouver finalement en prison», prévient un tenanciers à l’issue d’une réunion.
Selon nos informations, les autorités menacent de faire arrêter les contrevenants à cette mesure édictée par les autorités dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Mardi, les patrons de bars et maquis auraient saisis, le patriarche pour lui faire part de leur mécontentement.
Pour se plier à la décision des autorités, ils demandent le report de la date de fermeture au 20 août, pour se faire quelques recettes afin disent-ils, de sauver la vie de plusieurs familles.
Alexis Kolié