Après plusieurs mois de fermeture des lieux de culte en raison de la pandémie du covid-19, les autorités religieuses ont autorisé l’ouverture partielle des mosquées et églises tous les vendredis et dimanches, à partir du mois de septembre prochain.
Une décision qu’Elhadji Mohamed Mansour Fadiga juge très insuffisante, d’autant plus que, selon ce croyant, l’organisation des mouvements politiques ne sont pas interdits dans le pays, malgré l’interdiction des regroupements de plus de 20 personnes.
« L’autorisation du secrétaire général des affaires religieuses d’ouvrir les mosquées tous les vendredis est insuffisante. Normalement, les mosquées doivent être ouvertes tous les jours. C’est vrai, c’est avec l’arrivée de la pandémie du covid-19 que tous les lieux de culte ont été fermés, mais maintenant rien ne justifie cela, d’autant plus qu’on voit des conventions ça et là et les mouvements de soutiens s’organisent partout dans le pays et aucun respect des mesures sanitaires. Pourtant, l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’État n’autorise pas un regroupement de plus de 30 personnes, mais aujourd’hui, on voit des milliers de personnes tenir des conventions», a fait remarquer Elhadj Mohamed Mansour.
Très étonné par cet état de fait, qui va crescendo, cet imam , a affirmé que l’argument de fermer ces lieux de culte, ne tient plus la route.
C’est pourquoi, il demande aux autorités l’ouverture définitive de ces lieux.
« Pourquoi alors fermer les lieux de culte ? Pour quelle raison? Il n’y a vraiment pas d’argument maintenant. L’argument, il est tombé. Il faut maintenant ouvrir les lieux de culte tous les jours pour les 5 prières, tout en demandant les imams d’exiger le respect des gestes barrières aux fidèles», a exhorté Elhadj Fadiga, membre du conseil islamique de Guinée, au cours d’un entretien ce samedi, avec mosaiqueguinee.com
Mama Adama Sylla