La cour constitutionnelle a ouvert la période de dépôt des dossiers de candidatures, en vue de l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.
Toutefois du côté de l’UFDG, principal parti d’opposition en Guinée, le leader El Hadj Cellou Dalein Diallo et ses proches collaborateurs, semblent indécis, quant à savoir s’il faut prendre part ou pas à ce rendez-vous électoral majeur.
Face au dilemme cornélien entre boycotter ce scrutin pour ne miser que sur les manifestations de rue et une participation à celui-ci, l’UFDG, se montre encore hésitante.
« Pour le moment, on observe ce que les gens sont en train de faire, il y a trop d’anomalies » a expliqué le vice-président en charge des questions politiques de l’UFDG, Aliou Condé, au cours d’un entretien avec Mosaiqueguinee, le jeudi 20 Août.
Une déclaration qui n’est pas dénudée de sens, d’autant plus qu’au sein du parti dirigé par El Hadj Cellou Dalein Diallo, on veut s’assurer d’un minimum de conditions de transparence, avant de décider d’aller à cette élection.
En clair, l’UFDG qui ne s’imagine pas se faire compter cet important scrutin, ne veut toutefois pas à y aller à n’importe quel prix.
Outre un rejet systématique d’une candidature du président Alpha Condé, un assainissement complet du fichier électoral, qui vient de connaître une révision exceptionnelle, est une des principales exigences du parti.
En attendant des réponses à ces interrogations, on peut se demander que décidera in fine la principale formation politique de l’opposition guinéenne ? ira-t-elle ou pas ? La question demeure entière pour le moment.
Pendant ce temps, des partis membres du FNDC, le PADES et le RGD, entre autres, ont déjà décidé de compétir à cette élection.
Nous y reviendrons !
Saidou Barry