C’était il y a bientôt deux mois, une femme a été égorgée dans les locaux du poste de police de la sous-préfecture de Boffossou.
Séba koïvogui a été tuée à l’aide d’un couteau et le présumé auteur serait le chef du poste de police. Il aurait profiter de l’absence de l’époux de la victime pour commettre l’acte.
Depuis, cette mort horrible et atroce suscite consternation et l’émoi à Boffossou. Une manifestation avait déjà eu lieu le mois dernier pour réclamer justice, et une autre est annoncée les jours prochains pour dénoncer dit-on, le silence des autorités locales et la lenteur de la procédure judiciaire.
Les enquêtes annoncée n’ont pas pour l’instant prospéré d’où la colère des femmes qui ont manifesté le mois dernier au centre ville de Macenta.
Sous la pression et la menace des citoyens, les locaux de la police et de la mairie de Boffossou restent pour l’instant fermées. Les autorités locales notamment, le sous-préfet se réserve de commenter le sujet au moment où les proches de la victime maintiennent la pression.
<< Si le gouverneur ne prend pas l’affaire de Boffossou, ça va péter. Tant qu’il n’y a pas de justice, la police et la mairie vont rester fermées et nous irons encore à Macenta pour manifester >>, a déclaré Vagnan koïvogui, un des initiateurs des dernières manifestations.
Selon nos informations, le présumé auteur serait incarcéré à la maison centrale de Nzérékoré. Djasso, puisqu’il s’agit de lui, a été transféré pour lui éviter un lynchage populaire, a-t-on appris de bonnes sources.
Alexis Kolié