A la plage de lambandji dans la commune de Ratoma, nous trouvons ce jeudi, 5 jeunes qui font des exercices physiques sur le sable. Ils ont décidé de braver l’interdiction de l’Etat même s’ils courent des risques en cas d’interpellation par les services de sécurité.
« Je suis footballeur je viens à la plage ici pour faire le sport pour tenter de récupérer et ne pas perdre ma forme. Puisque depuis des mois, l’accès à cette plage est interdit aux gens», dit Hassimiou Bah sur un ton triste.
Cet autre jeune footballeur de deuxième division s’interroge sur les raisons de fermeture prolongée des lieux de distraction alors que des membres du gouvernement et autres acteurs politiques organisent des manifestations politiques en réunissant des milliers de personnes.
« Nous souffrons beaucoup, l’épanouissement de la jeunesse est le dernier souci des décideurs. Sinon vous savez que nous n’avons pas suffisamment de lieux de distraction, mais si le peu qui existe aussi est fermé aux gens, c’est difficile» déplore Mamoudou Soumah.
Malgré de nombreux appels lancés par l’association des tenanciers de bars, motels et autres lieux de distraction, le gouvernement maintient toujours sa décision de fermer les lieux de loisirs. Des jeunes qui commencent à se lasser dénoncent ce qu’ils qualifient de ‘’mauvaise foi du gouvernement Kassory’’.
« Nous les jeunes sommes malheureux, pourquoi les autres pays peuvent lever les restrictions alors que chez nous ici, on n’empêche les jeunes de se divertir ?» s’interrogent Algassimou qui prie le président de la république à autoriser la réouverture des lieux de distraction.
L’adresse du président de la république pour lever ou pour proroger l’état d’urgence sanitaire prévu ce 15 septembre est très attendue par ces jeunes.
Ils nourrissent l’espoir, que cette fois-ci, le gouvernement accédera à leur demande de rouvrir les lieux de loisir et de distraction comme il l’a fait pour les lieux de culte récemment.
Amadou