En Guinée, la polémique enfle sur le financement des partis politiques en lice en vue de la présidentielle du 18 octobre 2020.
Interrogé à cet effet, l’UFDG à travers Chérif Bah, vice-président en charge des relations extérieures et de la communication du parti, a sollicité l’implication de la cour des comptes, en vue de faire la lumière sur le financement «occulte» des candidats à la présidentielle du 18 octobre prochain.
C’était lors d’un entretien qu’il a accordé ce jeudi à mosaiqueguinee.com.
« Nous ne comptons pas sur l’argent, nous comptons sur l’engagement des citoyens militants et celui de tous les guinéens. Aujourd’hui, c’est Alpha contre la Guinée, ce n’est plus contre l’UFDG. Donc, les militants cotisent pour la campagne et nous n’avons même pas atteint la limite du montant fixé. Nous misons sur les campagnes porte à porte. Nous, du côté de l’UFDG, nous comptons sur les cotisations de nos militants» a-t-il d’abord expliqué.
« De l’autre côté nous savons très bien que c’est les caisses de l’État. Si la cour des comptes faisait son travail correctement, elle aurait vu que le financement de l’État en faveur du parti, c’est des centaines de milliards. C’est plusieurs fois le montant l’égal. Nous demandons à la cour des comptes de faire son travail pour faire la lumière sur l’origine du financement des candidats», a-t-il sollicité .
Il faut rappeler que la commission électorale nationale indépendante (CENI) a fixé le plafonnement des dépenses de campagne par candidat, à 20 milliards GNF.
Saidou Barry
Cela ne se fera jamais avec ce régime et vous le savez.
Il vaudrait mieux mettre une autre stratégie en place que de compter sur des institutions à la solde du pouvoir.
L’ufdg refait toujours les mêmes fautes lourdes qui mènent à la défaite.
Il n’y a point de cadres capables d’y réfléchir on dirait …