La coalition guinéenne pour la CPI a, à travers une déclaration publiée ce jeudi 24 septembre à la maison de la presse de Conakry, exprimé sa préoccupation face au retard que prend l’ouverture d’un procès sur le dossier du massacre du 28 septembre 2009.
Dans cette déclaration, la plateforme plaide aujourd’hui, 11 ans après la commission de ces crimes, pour une indemnisation des victimes au moins, en attendant l’ouverture prochaine d’un procès.
«(…). La CGCPI exhorte le gouvernement guinéen à allouer une indemnité provisoire aux victimes des massacres du 28 septembre 2009, ce en attendant la tenue du procès dans cette triste affaire. S’agissant de la tenue du procès, la CGCPI souhaite que le procès se tienne en Guinée et dans les meilleurs délais. La tenue d’un tel procès permettra de lutter contre l’impunité dans notre pays. (…). La CGCPI condamne toutes les déclarations à caractère ethnique, communautaire ou régionaliste de qui que ce soit», mentionne l’organisation dans un document.
Plus loin, la plateforme dirigée par Me Hamidou Barry exige «la libération immédiate des citoyens illégalement détenus parce qu’étant opposés au changement constitutionnel et au 3ème mandat pour l’actuel président de la République, encourage le peuple de Guinée à user des voies légales afin de restaurer la Constitution du 7 mai 2010 et demande aux populations guinéennes d’être vigilantes afin de ne pas se retrouver dans le piège des hommes politiques qui cherchent à opposer les communautés pour préserver leurs intérêts personnels», a invité la plateforme.
MohamedNana Bangoura