Pendant la grogne des étudiants hier dans des universités de Conakry, plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et seraient encore, selon le porte-parole du mouvement, détenus.
Selon Ousmane Camara, étudiants à Sonfonia et porte-parole dudit mouvement, cette grogne n’est que le début d’un long processus de revendications multiformes.
« Il y a eu plusieurs étudiants arrêtés hier lors de notre grogne. On ne peut pas estimer le nombre, ce qu’il faut retenir c’est qu’il y a plus de 15 étudiants arrêtés. Il y a eu des blessés également parce que, des agents lançaient du gaz lacrymogènes même dans la cour de l’université. Et pourtant, c’est une lutte citoyenne et noble que nous menons. Les intimidations ne vont pas nous décourager et nos amis également, seront libérés. (…). Nous avons appris que le président va parler aujourd’hui, nous attendons impatiemment cela. Mais, si nos préoccupations ne sont prises en compte, nous allons encore reprendre les choses en main. Si c’est de nous arrêter, il leur faudra arrêter tous les étudiants de Conakry, mais nous allons continuer la lutte. Ceci n’est qu’une partie de nos revendications. Il y a des tas de choses qui sont derrière que nous comptons enchainer », a-t-il annoncé.
Dans la journée de ce mardi, une réunion se tiendra à Gamal pour trouver des voies et moyens permettant de libérer des étudiants arrêtés.
MohamedNana Bangoura