Il y a à peine 24 heures le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile émettait un communiqué de rappel à l’ordre des organisateurs d’événements et de regroupements qui ne respectaient pas les mesures barrières liées à la pandémie de Covid-19.
Selon des sources interrogées au sein du département de la Sécurité, cette mise en garde a été motivée par les dernières manifestations qui se sont tenues au Palais du peuple en faveur du Président de la République.
Les autorités ont été particulièrement alertées par les assises des femmes de de la COFEMA tenues le mercredi 2 septembre dernier dans l’enceinte du Palais du peuple. En effet, par un constat sur place et les images relayées par les médias, il aurait été observé une grande négligence dans le port des masques et la distanciation entre les participantes. Cette violation aurait été à nouveau constatée avec l’organisation le lendemain d’une manifestation à la fois sur l’esplanade et à l’intérieur du Palais.
Aux dernières nouvelles recueillies auprès des services judiciaires du département de la Sécurité, une convocation a été adressée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire à l’Administrateur du Palais du peuple et aux comités d’organisation des différentes manifestations qui se sont déroulées dans cette enceinte, notamment la COFEMA.
Les mesures restrictives valables pour les gérants de boîtes de nuit, de motels, et autres lieux de loisirs et, surtout, les mosquées, le sont également pour les rassemblements politiques. Cependant, quand bien même il est établi que Nul n’est au-dessus de la Loi, il y a fort à parier qu’une telle démarche risque de déplaire au RPG et à ses alliés.
A suivre….
Mohamed Bangoura