L’unité spéciale de sécurisation des élections a officiellement lancé ses activités ce vendredi 11 septembre, en vue de la sécurisation du processus de l’élection présidentielle d’octobre prochain.
S’adressant à l’équipe de coordination de cette unité, le Général Ibrahima Baldé a affirmé que cette fois, l’activité va concerner tout le personnel de la police, de la protection civile et de la gendarmerie, sans aucune exception.
« Ces activités vont concerner l’ensemble des effectifs de la police, de la protection civile et de la gendarmerie (…). Chaque fois qu’il y a un mouvement de la CENI, il doit être sécurisé. J’insiste là-dessus, nous devons prendre toutes les dispositions pour empêcher cette fois, que certains actes de vandalisme ou autres qui s’étaient produits pendant les élections législative et référendaire, notamment des attaques intempestives sur le matériel électoral. Il faudrait que le matériel électoral soit transporté de façon très sûre et jusqu’à destination, qu’il soit bien sécurisé jusqu’au jour du scrutin », a-t-il dit.
Le principal rôle de cette unité consiste à sécuriser les scrutins sur toute l’étendue du territoire national. Mais au-delà, elle devrait aussi contribuer à pérenniser la paix, estime le président de la CENI.
« Nous sommes à moins de 36 jours du jour-j aujourd’hui. Ça veut dire que la CENI est en train de s’acheminer dans la sérénité, vers la date du 18 octobre. Ce lancement se fait selon le programme établi à cet effet, ça veut dire que notre chronogramme tient. Le discours introductif du Général nous alerte sur trois dimensions. La première c’est le cadre juridique, le second, c’est la dimension territoriale de votre mission et la troisième, c’est la dimension logistique. Au-delà de ces défis, vous avez les besoins de renforcement de capacité qui, se posent à nous tous. Pour remplir une telle mission, on a besoin de renforcement de capacité », estime Kabinet Cissé, président de la CENI.
Il faut rappeler que l’unité spéciale de sécurisation des élections est placée sous la tutelle directe de la CENI. Elle est dirigée par le commandant du haut commandant de la gendarmerie nationale. Celui-ci est secondé par le Directeur de la police nationale.
MohamedNana BANGOURA