D’après l’organisation de défense des droits de l’homme, entre octobre 2019 et juillet 2020, au moins 50 personnes ont été tuées en Guinée lors de manifestations contre le changement de Constitution impulsé et réalisé par le pouvoir en place, et lors de protestations contre le manque d’électricité et contre la gestion des barrages sanitaires mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
Près de 200 autres personnes ont été blessées et vivent pour certaines d’entre-elles avec de graves séquelles, ajoute-t-elle dans ce rapport de 63 pages.
Des dizaines d’opposants ont été arrêtés et détenus arbitrairement – y compris en temps de pandémie de Covid-19 – simplement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression ou au rassemblement pacifique, afin de dénoncer les dérives autoritaires du pouvoir. Ces violations massives des droits humains sont restées impunies, dans un pays où l’élection d’Alpha Condé en 2010 avait porté l’espoir d’une rupture avec l’impunité et l’arbitraire des régimes précédents.
Le droit à la justice des victimes ou de leurs familles a été bafoué, malgré des preuves crédibles de la responsabilité des forces de défense et de sécurité dans des homicides illégaux.
À partir de témoignages et de documents recueillis à Conakry et à distance, ce rapport poursuit le travail engagé depuis plusieurs années par Amnesty International sur l’usage excessif de la force lors de manifestations, et sur l’impunité en Guinée. Il établit des faits, donne un visage à ces morts et la parole à leurs familles, avec la volonté que justice et réparation leur soient rendues.
Ci-dessous rapport d’Amnesty International
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