Il y a quelques jours, le ministre de la santé en campagne électorale dans son village natal de Gouécké, a accusé un acteur de la société civile d’être un « démobilisateur dans les villages» contre le parti présidentiel.
Le médecin colonel Rémy Lamah qui s’exprimait lors d’un meeting n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer cet état de fait.
« Il y a un de nos fils que vous connaissez et qui travaille à la société civile de N’zérékoré. Il est en train de saboter le travail que nous faisons sur le terrain. C’est un menteur ne l’écoutez pas. Il passe de village en village pour démobiliser les uns et les autres», a accusé Rémy lamah.
Le président de la société civile préfectorale ne digère pas cette sortie du ministre de la santé. Mathieu Manamou déplore que « les actions de sensibilisation de la société civile en faveur de la paix soient mal comprises par des politiques».
« Je voulais interpeller les auteurs de ces allégations qu’en cette période électorale, la mission qui nous revient en tant que société civile consiste à contribuer à la plus grande participation aux élections qui leur donne leur crédibilité et le caractère inclusif. La CENI a attribué ces rôles là à un grand nombre d’organisation de la société civile qui sillonnent à travers le pays et qui œuvre dans le sens de l’apaisement», a déclaré le président de la société civile préfectorale.
Il faut dire qu’à quelques jours de l’élection présidentielle, le ton monte entre plusieurs cadres de la région forestière. Une récente rencontre avec le chef de l’État aurait suscité une fibre d’attaques personnelles.
Selon nos informations, Alpha Condé n’apprécie guère le comportement de certains d’entre eux qui se seraient pas trop investis pour la campagne de sensibilisation porte à porte.
Alexis Kolié