22 novembre 1970, 22 novembre 2020, il y a cinquante ans (50) jour pour jour la Guinée a été victime d’une agression portugaise partie de ses côtes.
A la faveur de la commémoration des 50 ans de cette agression imperialo-portugaise, ce dimanche à Conakry,
Manga Mory Bangoura secrétaire administratif du PDG-RDA, est revenu sur les faits et les raisons qui ont motivé l’assaut impérialiste
« Il faut admettre que le “Non” de la Guinée le 28 septembre 1958 à la France est à la base de l’effondrement du système colonial français. Deux ans après la proclamation de l’indépendance de la Guinée, les autres colonies françaises fouettées dans leur dignité, ont demandé leur indépendance..la Guinée s’engagea aux côtés des peuples opprimés dans la lutte de libération. Elle était présente en Algérie, Angola, Congo, Guinée-Bissau…cela a valu à la Guinée l’inimitié des pays colonisateurs comme la France, le Portugal, l’Allemagne fédérale d’alors. Une coalition antirévolutionnaire fut installée dans les pays limitrophes dirigée par le Service d’espionnage et contre-espionnage français, dont le chef fut le lieutenant Maurice Robert. Les colonialistes voulaient liquider le 1er gouvernement guinéen dès le premier trimestre de son existence…le dimanche 22 novembre, vers 2 heures du matin, la population de Conakry se réveilla au son de coups de canons à partir de nombreux points stratégiques de la capitale. A savoir, la centrale électrique de Tombo, les camps Almamy Samory et Boiro…. avant le débarquement, les mercenaires avaient été recrutés un peu partout en Afrique de l’ouest » a t-il raconté .
Pour rappel, l’agression portugaise contre la Guinée a fait 560 victimes, suivie de plusieurs arrestations.
Saidou Barry