Plusieurs jours après l’incarcération de hauts cadres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) par la justice, cette actualité continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique guinéenne.
Fraîchement rentré au bercail, Bah Oury, réitère sa solidarité envers ces détenus.
Cet ancien ministre de la réconciliation nationale a par ailleurs exhorté l’État à aller vers l’apaisement vu la crise dans laquelle la Guinée est plongée.
« On est solidaire avec toutes les personnes qui sont injustement arrêtées et aussi avec les dirigeants de l’UFDG. Je rappelle que lorsque c’était le cas des dirigeants du RPG, lorsqu’ils étaient arrêtés, nous avons été solidaires durant les périodes chaudes des années 1990 et 2000. Donc de la même raison, nous sommes solidaires avec tous ceux ou toutes celles qui sont pour une raison ou une autre embastillés dans le sens d’une répression politique. Le gouvernement doit prendre conscience que la Guinée est profondément en crise. Et cette crise épouse des aspects multiples (…). Le gouvernement doit prendre les mesures idoines pour permettre cela », recommande Bah Oury, président de l’UDRG.
Mama Adama Sylla