Le dernier cas en date, porté à la connaissance de l’Union Nationale des Boulangers et Pâtissiers de Guinée remonte à la nuit du lundi 23, au mardi 24 novembre dernier, rapporte le président de l’organisation.
Selon El hadj Alpha Oumar Sacko, des individus, sept au total, habillés en uniforme avec des armes en mains, ont attaqué un four aux environs de 2 heures du matin, dans le quartier Enco 5, dans la commune de Ratoma, en emportant de l’argent et des téléphones.
Et ce n’est pas la première fois que des boulangers font l’objet d’attaques dans leurs lieux de travail dans le grand Conakry, regrette-t-il.
« Il y a eu beaucoup d’attaques dans la commune de Ratoma et à Dubréka ».
Le nombre exact des boulangers victimes d’attaques n’est pas encore connu. Le recensement est en cours, et pendant ce temps, l’inquiétude gagne du terrain au sein de la corporation avoue monsieur Sacko.
« Vraiment, actuellement les boulangers se plaignent trop. Nous ne sommes pas en sécurité. Si on ne nous aide pas, ce n’est pas bon », a-t-il laissé entendre.
Le président de l’Union Nationale des Boulangers et Pâtissiers de Guinée est convaincu que seules les autorités peuvent aider les boulangers à combattre l’insécurité dont ils sont victimes.
Il a déjà saisi selon lui, le ministre du commerce. Et bientôt, celui de la sécurité en vue de prendre des dispositions idoines. Parce que si rien n’est fait pour inverser la tendance dans sous peu, des boulangers menacent d’aller en grève.
Sékou Diatéya Camara