Depuis lundi dernier les autorités sanitaires, la primature et le collectif du personnel des CT-Epi sont en négociations en vue du payement des primes promises par le premier ministre.
Le mercredi, les différentes parties se sont encore retrouvées pour statuer sur le montant à payer et la clé de répartition, nous informe le coordinateur du collectif du personnel soignant impliqué dans la riposte contre la Covid-19.
« Trois options de payement ont été mises sur table. Dans la première, il était prévu de repartir la somme de 5 milliards, en donnant le même montant à chaque travailleur. La deuxième option prévoyait la répartition de la même somme, les 5 milliards, mais en tenant compte des diplômes. Et la troisième, c’est en fonction du niveau de risque du personnel. Avec cette dernière option, la somme a dépassé les 5 milliards pour se retrouver à 6 milliards 517 million de GNF. C’est celle-là finalement que le collectif a coché », rapporte Dr Kaba Keita
Selon le coordinateur du collectif du personnel soignant des CT-Epi, lui et ses hommes se contentent désormais de ces 6 milliards 517 million de fg. Dr Kaba Keita indique par ailleurs qu’un procès-verbal a été dressé à cet effet, chacune des parties prenantes aux négociations a signé. Toutefois il redoute une dislocation qui risque d’arriver.
« Là où il y aura dislocation entre l’Etat et le collectif, c’est par rapport au procès-verbal qu’on a signé. On a signé un dernier procès-verbal de 6 milliards 517 million qui est contraire à la déclaration de Sakoba dans la presse qui parle de parle de 5 milliards. Donc nous les attendons de pieds fermes. S’ils dévient l’idée du dernier procès-verbal signé par nous, par Dr Bouna, et le secrétaire général du ministère de la santé, là ça serait autre chose », prévient-il.
Il était donné pour 72 heures plus tard, mais le processus de recensement de tout le personnel sans exception, n’est toujours pas terminé. Dr Kaba pointe du doigt l’amateurisme des administrateurs. Les dernières résolutions sont donc attendues demain samedi, et entre lundi mardi, les agents doivent entrer en possession de leur argent prévoit le médecin.
Sékou Diatéya Camara