Des cadres de l’UFDG et de l’ANAD, cinq au total, croupissent en ce moment en prison à la maison centrale. Leur incarcération défraie la chronique depuis quelques jours à Conakry.
Elie Kamano, invité ce vendredi chez nos confrères de Djoma média, a abordé à son tour cette actualité.
L’artiste devenu politique déplore et dénonce ce qui arrive à Cellou Baldé, Cherif Bah, Abdoulaye Bah, Ousmane Gaoual Diallo, et Etienne Soropogui
« Moi je ne comprends pas ce qui se passe. Je ne sais pas pourquoi c’est seulement les membres du bureau de l’UFDG qu’on est en train d’arrêter. Je déplore cette façon de faire la chasse aux militants de l’UFDG. Moi, je pense que ce qui est fait est fait », a déclaré l’ancien reggae man.
Le président du PGSD trouve paradoxal, qu’au même moment où le président de la République prône le dialogue, des opposants sont arrêtés et emprisonnés.
« Le président, je l’ai entendu dans son discours où il disait qu’il tend la main à tout le monde, que sa porte est ouverte à tout le monde. Mais on ne peut pas tendre la main à droite et à gauche, condamner les personnes avec lesquelles on va venir s’asseoir pour dialoguer », a-t-il fustigé.
Sékou Diatéya Camara