Des employés de l’entreprise Premium Contact Center International (PCCI-Guinée), ne semblent plus approuver les agissements de leur administration, notamment ceux de la première responsable. Ils dénoncent un « abus d’autorité », illustrés par plusieurs licenciements qui, selon eux, se sont faits « arbitrairement ».
Les licenciements de travailleurs au sein de l’entreprise de Télé Service PCCI-Guinée deviennent une pratique fréquente. Plusieurs employés qui continuent encore à travailler dans la boîte fustigent la manière par laquelle une bonne partie de leurs collaborateurs ont été mis à la porte. Ils dénoncent des faits d’abus d’autorité et des licenciements arbitraires orchestrés par la première responsable de l’administration de l’entreprise. D’aucuns nous révèlent avoir été victimes « de harcèlement, d’intimidation et menaces ».
L’un des employés licenciés, sous le couvert de l’anonymat s’est confié à la rédaction d’actujeune.com.
« La génèse de ce problème est parce que nous avons refusé de travailler pour des heures supplémentaires de 3 jours à seulement 170.000 fg et sans repos, pour remplacer les agents qui n’ont pas eu la route pendant les grèves ou des périodes électorales et post. Avec l’ex Directrice on faisait ce boulot chaque 07 heures, payé à 100.000 fg, c’est suite à cela qu’elle a décidé de changer toute l’équipe de nuit et nous a humilié en ces termes : ” Vous êtes improductifs, vous n’avez pas de résultats, vous pouvez pas me fatigué, vous faites ce que je dis sinon je vais vous montrer que je suis burkinabè, personne ne pourra me fatiguer, filles ou garçons, vous êtes des rebelles”. En plus, Nos N+1 nous ont discriminé et ce qui faisait que les employés ne s’entendaient pas avec eux »
L’inspection générale du travail, recours légal, aurait été saisie selon les confidences faites, par les licenciés. Ils précisent qu’aucune de leurs démarches, n’a pour l’heure porté fruit.
« Avec tous ces maux nous avons décidé de saisir l’inspection du travail parce qu’avec plus de 80 employés, cette entreprise n’a pas de syndicat, nous menons seuls ce combat », déclare une source.
Certains employés, encore en service au sein de l’entreprise, avec qui nous avons pris langue, invitent les autorités compétentes à intervenir.
Avec Actujeune.com