Rien ne va au sein du bloc libéral dirigé par faya Millimono. Après la démission de Samuel Kourouma, chargé des questions électorales du parti, d’autres membres du bloc libéral étaient ce lundi, 30 novembre 2020 face à la presse pour dénoncer les problèmes qui minent le parti.
Dans une déclaration lue à la maison de la presse de Kipé, 7 membres du parti ont exprimé leur déception face à Dr Faya Millimono, qu’ils accusent notamment de gestion opaque, ethnique mais aussi de détournement de fonds destinés à l’organisation du congrès.
« Cette déclaration est l’œuvre de certains membres bureaux exécutif, du conseil national des jeunes, des femmes des sages, des fédérations de l’intérieur et de l’extérieur et les militants du bloc libéral. S’agissant de la gouvernance interne du parti, Nous dénonçons avec regret, des disfonctionnements répétés qui ont entravé le fonctionnement interne de notre parti notamment : La violation des statuts et règlements du parti , l’ethno-stratégie érigée en système de gouvernance interne , la volonté d’exclusion d’une catégorie de personnes au profit d’autres , des prises de décisions téléguidées, l’impunité accordée à certains proches du président », a révélé Thierno Boubacar Baldé, président du conseil national des jeunes du bloc libéral.
Dans le chapelet d’accusations égraine par les frondeurs du BL, le détournement de fonds suite à l’organisation récente du congrès du parti tenu à la veille de l’élection présidentielle et l’ingérence de Faya Millimono dans l’organisation des élections pour le renouvellement des instances du parti.
Au regard de toutes ces démarches que ces membres du bureau exécutif du bloc libéral considèrent anti-démocratique et de nature à saper l’évolution du parti.
Ces frondeurs ont enfin attiré l’attention du peuple de Guinée et des partenaires. Ils avertissent par la même occasion, qu’ils ne sont pas prêts à cautionner une telle chose.
AOB