Mamady Condé, communément appelé »Madic 100 frontières », militant de l’UFDG, après avoir passé trois (3) semaines à la DPJ, a été déféré à la maison centrale, dans l’après-midi de ce jeudi 26 novembre.
Il est poursuivi pour « menaces, injures, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte », précise Me Salifou Béavogui.
Pour l’avocat, le procureur aurait dû le libérer purement et simplement, parce que la forme commande le fond.
Puisque son client a fait trois (3) semaines à la DPJ et le temps qu’il a passé à la police, c’est une atteinte grave au droit de la défense.
Toutes fois, Me Béa confie qu’ils vont relever appel contre l’ordonnance qui le place en détention provisoire, et en même temps, exiger sa remise en liberté sur la base d’une procédure accélérée. Surtout dit-il, que Madic, bénéfice de la présomption d’innocence.
Aïssata Barry