La mort de Roger Bamba, militant de l’UFDG, en détention, à la maison centrale, a suscité de l’émoi au sein de l’opinion nationale et internationale.
Les réactions ont fusé de partout, venant notamment des organisations internationales de défense des droits de l’homme et des chancelleries occidentales qui, dans une symphonie de condamnation, ont appelé l’Etat Guinéen à préserver les droits des prisonniers.
Face à ce tollé qui est de nature à saper le travail de légitimation du nouveau pouvoir à l’international, des voix s’élèvent dans l’entourage du Président de la République, demandant à celui-ci de libérer les détenus politiques.
Cette proposition ne parait pas très audible à Sékhoutoureya, à cause de la réticence d’un autre groupe du même entourage.
Un groupe qui invoque plutôt des risques sécuritaires, d’après eux, encore réels et évidents contre le pouvoir.
De toute évidence, la question divise les plus proches collaborateurs du Chef de l’Etat et celui-ci en serait très embarrassé.
Mamoudou