Pour minimiser les dommages provoqués par le coronavirus sur les populations, l’État guinéen a offert plusieurs mois de gratuité de l’électricité et de l’eau à celles-ci.
Selon Ismaël Dioubaté, ministre du budget, qui s’est exprimé à Conakry cette semaine, cette mesure prendra fin à la fin de ce mois de décembre.
Pour Dr Dansa Kourouma, cette gratuité, d’un point obligations citoyennes, installait les guinéens dans une zone d’oisiveté.
C’est pourquoi, il partage la décision du gouvernement.
« Du point de vue principe de gestion, la gratuité de l’électricité et de l’eau ne peut pas continuer indéfiniment. Pour la simple raison, cela préparera la population à une sorte d’oisiveté face à nos obligations citoyennes », a-t-il estimé d’entrée.
Puisque, la Guinée vit toujours avec cette maladie, cet acteur de la société civile guinéenne, estime que l’État devait tout de même ajouter une période supplémentaire.
« Si la gratuité a été accordée pour aider la population à supporter des conséquences du covid-19. Je pense que le covid-19 est encore en Guinée, mais aussi sur le plan international. Les restrictions économiques, les restrictions de voyages, les restrictions commerciales sont encore en vigueur. Donc, le choc économique sur la population est encore d’actualité. Il fallait accorder une période de trois mois supplémentaires, le temps pour le pays de revoir ces indicateurs économiques… », a sollicité Dr Dansa Kourouma, au cours d’une interview accordée à Mosaiqueguinee.com ce samedi.
Mama Adama Sylla