La semaine mondiale de lutte contre la discrimination et les violences faites aux femmes dans le milieu du travail est célébrée entre le 20 novembre et le 10 décembre de chaque année.
En Guinée, le réseau des femmes de l’inter-centrale CNTG-USTG, dans son souci de lutter contre le phénomène en milieu de travail a mis l’occasion à profit pour passer au crible la pratique.
A travers une déclaration lue cet après-midi à la bourse du travail, le réseau a indiqué que les violences faites aux femmes en milieu de travail, est un phénomène récurrent dans tous les secteurs d’activité.
« C’est pourquoi, le comité des femmes de l’inter centrale CNTG-USTG s’est fixé pour objectif de procéder à des séances de sensibilisation et d’information pour lever le voile sur le phénomène de violences faites sur elles dans les lieux de travail. Ces violences constituent de nos jours une préoccupation essentielle quand on sait aujourd’hui qu’elles se manifestent sous plusieurs formes. Il est donc impérieux pour nous femmes de prendre conscience de la gravité de ce fléau, de rompre avec le silence et d’engager une lutte contre les auteurs de ces violences pour qu’on travaille dans la paix et la sérénité dans nos entreprises respectives », a lu Dame Sophie Danielle Komou, la porte-parole du réseau.
Pour donc éradiquer le phénomène de la violence faite aux femmes dans le milieu de travail, le réseau invite désormais les femmes à s’armer de courage et d’accepter de dénoncer les cas de violences dont elles sont victimes ou témoins que sont :
– les violences physiques (usage de force)
– les violences verbales (injures grossières, proférées des incivilités dans les services, menaces et mots déplacés)
– violences morales (frustration, appréciations humiliantes)
– violences sexuelles (les harcèlements, les intimidations voire les viols).
Le réseau des femmes de l’inter-centrale CNTG-USTG a, par ailleurs demandé au gouvernement la ratification et l’application de la convention 189 relative à la protection des femmes en milieu de travail.
Quant aux femmes, il leur a demandé d’avoir le sens de tolérance, d’entraide, d’amour entre elles, car la violence ne se paye pas par la violence.
Alhassane Fofana