Devant la presse, ce mercredi 23 décembre 2020, à Conakry, l’ONG association mines sans pauvreté (AMSP) a procédé à la présentation de son rapport de voyage d’étude sur l’exploitation minière et environnementale, qu’elle a mené en février dernier, sur la biosphère des monts nimba et certaines localités environnante situées entre N’zérékoré, Lola et la république du Libéria.
Dans la présentation de ce rapport de 44 pages, le président de l’ONG, a précisé que l’AMSP et ses partenaires dont le centre de gestion environnementale des monts Nimba et Simandou (CEGENS) et l’US Forest service (USFS), ont sélectionné deux sociétés deux sociétés minières dont une en Guinée et l’autre au Liberia, ceci, pour s’assurer des mesures de gestion environnementale mise en œuvre par les sociétés minières en vue de minimiser la dégradation des forêts induite par l’exploitation minière.
« Notre préoccupation majeure, c’est comment faire en sorte que les impacts miniers soient un processus inclusif et que les communautés aient leur part à dire et que leurs opinions soient prises en compte… Et depuis 2016, on s’investit dans le cadre de la participation effective au processus d’études d’impact environnemental et social des communautés», a déclaré Joseph Siba Dopavogui.
A cet effet, l’ONG a formulé des recommandations auprès des décideurs. Il s’agit entre autres de :
- Réaliser une étude de faisabilité pour la mise en œuvre des obligations de remise en état en Afrique de l’ouest. Une étude qui permettra d’évaluer l’appréciation des gouvernements du concept comme un mécanisme efficace pour protéger les communautés et l’environnement contre les entreprises non conformes….
- Amener l’IREB a accueillir un atelier résidentiel de plaidoyer de deux jours au centre impliquant les principaux ministères du gouvernement y compris les ministère des finances, de l’environnement et des eaux et forêt, du tourisme et de l’éducation.
- Conseiller à l’IREB de formaliser des partenariats avec les universités pertinentes en Guinée afin d’élargir son domaine de recherche et de couvrir les problèmes environnementaux plus large du paysage du Nimba, plutôt que la focalisation étroite sur les chimpanzés.
4 Amener les ONG a faciliter l’apprentissage entre les communautés et les sociétés minières pour protéger les ressources naturelles, la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés.
- Les sociétés minières devraient être encouragées à continuer d’explorer les meilleurs moyens possibles pour promouvoir les moyens de subsistance des communautés et maintenir les relations cordiales avec toutes les communautés environnantes.
- Les sociétés minières devraient adopter le concept d’obligations de remise en état si elles doivent être mises en œuvre dabs leur pays d’exploitation.
Enfin, mener une évaluation et documenter les meilleures pratiques dans les relations entre les sociétés minières et les communautés en terme d’intimidation de procédure de règlement des griefs, de participation à la conservation de la biodiversité et d’emploi, entre autres.
L’ONG enfin a assuré de son engagement a poursuivre sa mission en vue de partager les meilleures pratiques et de sensibiliser le public a une exploitation minière respectueuse de l’environnement.
Alhassane Fofana