Mohamed Salif Keïta, journaliste-écrivain, soutient que la formation doit être au centre des préoccupations des jeunes guinéens, pour leur permettre de s’imposer dans la société.
C’est pourquoi, cet expert en communication stratégique exhorte l’État à accompagner les organisations qui œuvrent dans ce sens.
Il l’a dit en marge de la conférence de presse de l’association » les guinéens » ce mardi 22 décembre à Conakry, dont il était invité.
« Moi, je pense qu’il faut former les jeunes, il faut qu’on se forme. Il n’y a pas de secret dans la réussite individuelle d’un homme. Si vous êtes bien formés, vous avez un bon emploi. (…). Donc, si cette ONG se lance dans la formation, il me paraît opportun de l’encourager dans ce sens là, pour que les jeunes puissent se former et trouver de l’emploi. Et cela dépendra de la stratégie qu’elle aura mise sur place pour parvenir à la formation. Ce qui est mal dans notre pays, tout le monde fait le cycle classique normal et on n’a pas pensé à appliquer, à mettre en œuvre la formation professionnelle. Ce qui fait aujourd’hui que, nous sommes obligés à faire appel à la main d’oeuvre sénégalaise, sierra léonaise, ghanéenne dans notre pays. Et il faut faire beaucoup d’investissements dans le domaine de la formation professionnelle et les ONG qui s’y engagent, je pense que l’État doit les encourager», a-t-il souhaité au micro de mosaiqueguinee.com
Mama Adama Sylla