Alors que les populations de Wanindara sont assiégées par les services de la police depuis qu’un agent y a été tué, l’opposant Bah Oury alerte sur les risques d’une exacerbation de la crise politique en Guinée.
Le président de l’UDRG, estime que cette situation comporte les mêmes gênes que des crises dans le Sahel.
« […] comment prendre en otage tout un quartier ? Ils disent qu’un policier a été tué, pour quelle raison entrer dans tout un quartier pendant toutes les nuits, tirer et arrêter des gens sans pour autant faire des enquêtes, rechercher les coupables ? Je dis que c’était une volonté de terroriser, de réduire au silence une partie des ressortissants et des habitants de Wanindara et ça, je le dis et répète, ce n’est pas une attitude qui est payante, parce que plus vous poussez quelqu’un dans ses derniers retranchements plus il va se radicaliser et après il se donnera les moyens de se venger et à cela, nous risquons par l’attitude du pouvoir, de la manière répressive qu’il est en train de faire plonger la Guinée dans une crise de type sahélien avec ce que nous avons vu au Mali, qui s’est prolongée au Burkina Faso et au Niger », a-t-il averti devant la presse, ce samedi 19 décembre, lors de l’assemblée générale de son parti, à Conakry.
Al Hassan Djigué