En Guinée, l’année écoulée, n’a pas été à la hauteur des attentes de la classe ouvrière désabusée, dit-elle par la crise sans précédent qui secoue le mouvement syndical.
Le secrétaire général de l’USTG-Mamou dit expliquer cet état de fait par, dénonce-t-il, la mauvaise foi du gouvernement, d’ouvrir un couloir de discussion avec le syndicat.
Conséquence, les travailleurs sont devenus plus pauvres à un moment où on ne parle plus de performance des entreprises et des sociétés, mais plutôt de survie.
«…courant 2020, nous nous sommes constamment et profondément heurtés au déficit de dialogue, le gouvernement n’ayant jamais ouvert ses oreilles à nos revendications les plus légitimes et les plus élémentaires, se contentant du refus et de la fermeté. On peut affirmer sans risque de nous tromper que l’année écoulée dans des circonstances aussi difficiles n’a pas répondu à nos attentes. Faisant de nous des vrais martyrs avec à la clé une classe ouvrière désabusée », déplore Abdoulaye Camara
Le leader syndical a également dénoncé la situation des fonctionnaires à la retraite, dont les pensions sont dérisoires.
« On ne peut pas parler de la vie d’un travailleur sans évoquer la situation des retraités dont les pensions sont dérisoires. Au delà, de la misère des plus anciens qui ne touchent que le SMIG s’ils ont été des cadres supérieurs à leur temps; C’est vraiment le comble! », a-t-il asséné.
Enfin, il a invité ses pairs des autres centrales syndicales à l’unité et à la solidarité pour que la lutte pour le bien-être de tous les travailleurs ne soit pas compromise par des déchirements, des incompréhensions et des conflits inutiles.
Alhassane Fofana