Dans l’après-midi de ce mercredi 27 janvier 2021, l’honorable Mamadou Sylla et sa suite étaient dans les locaux du parti Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) de l’opposant Amadou Oury Bah.
Après la présentation du cabinet du chef de file de l’opposition guinéenne, ces acteurs ont échangé sur les dynamiques devant permettre selon eux, d’aller dans le sens de la décrispation politique et l’apaisement.
Bah Oury qui a soutenu que le statut de Mamadou Sylla est un statut mérité, a chargé celui-ci à aller transmettre un message qui le tient à cœur, au locataire du palais Sékoutouréah.
« Nous userons de son statut pour faire entendre à qui de droit, des doléances susceptibles de permettre aux guinéens d’avoir plus de tranquillité et de plus de confiance en l’avenir. Les recommandations que nous avons exprimées, sont d’ordre purement politique et sécuritaire. Il y a une crise latente dans notre pays. Une crise politique qui se double d’une crise sociale. A ce niveau-là, nous avons exprimé le souhait qu’El Hadj Mamadou Sylla chef de file de l’opposition puisse intercéder auprès du président de la République sur la nécessité le plus rapidement possible, de rouvrir les frontières. Parce que, la crise économique et sociale qui est en train de s’abattre sur les populations rurales, est en train de prendre une dimension extrêmement préjudiciable à la cohésion des familles. Le deuxième élément, sur la nécessité d’aller dans le sens de l’instauration d’un climat de confiance en procédant à une forme de décrispation surtout en ce qui concerne les détenus politiques. Trouver les voies et moyens de permettre à ces personnes, de pouvoir recouvrer leur liberté. Pour ceux pour lesquels ils insistent pour dire qu’il faut que la justice se prononce, il y a toujours des moyens judiciaires permettant aux personnes en détention ou prévenus, de pouvoir rentrer chez eux et répondre à la justice en cas de besoin. Tout cela permettre de créer un autre climat de sérénité et de montrer que de part et d’autre, le dialogue indispensable pour assurer la stabilité du pays est partagé par tous les camps », a recommandé l’ancien vice-président de l’UFDG.
Mamadou Sagnane