L’intersyndicale de l’éducation reste campée sur sa position de paralyser les cours dans les concessions scolaires professionnelles et universitaires du pays, à partir du vendredi 22 janvier, si jamais ses différentes revendications ne sont pas satisfaites.
La FSPE, le SLECG, le SNEASUR et le SNE exigent entre autres du gouvernement, le paiement sans délai de l’intégralité des primes d’incitation du personnel enseignant, le paiement des subventions des universités, le déblocage des dossiers de formation des formateurs et l’ouverture d’un couloir de négociation autour des protocoles qu’ils ont signés.
« Si rien n’est fait jusqu’à la date indiquée, après jeudi à zéro heure nous allons mettre notre mot d’ordre de grève en route. Donc, nous sommes en observation jusqu’au jeudi à zéro heure. Passé ce délai, nous allons en débrayage. En ce moment, nous allons demander aux enseignants de rester chez eux jusqu’au moment où on sera satisfait. Et là, ça ne sera pas partiel il faut qu’on soit totalement satisfait », a menacé Lansana Yansané, porte-parole de l’intersyndicale.
A la question de savoir, s’ils ont été contactés à cet effet par les autorités, le responsable syndical dira qu’aucun membre du gouvernement ne les a encore appelés.
Toutefois, il a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour ne pas mettre le pays dans une position inconfortable.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana