Il a toujours su imposer, partout où il est passé, un nouveau style de travail, une nouvelle vision pour des objectifs qui riment avec l’excellence.
Animé par la volonté d’apporter un nouveau souffle à un département stratégique, mais dont le fonctionnement laissait à désirer, Alpha Condé n’aurait pas pu trouver mieux.
Aboubacar Sylla, c’est l’homme providentiel que le patron de l’exécutif Guinéen appelle pour imprimer une nouvelle dynamique, comme il sait bien le faire, à un ministère chancelant .
Le Président du parti UFC est conscient de la complexité du travail qui l’attend dans la gestion de ce secteur qui a besoin de plus de volonté et d’engagement. Il est aussi conscient qu’il n’y aura aucun répit. C’est d’abord faire face, au plus vite, à la grève du syndicat qui paralyse le secteur. Pour cela, il peut user de son sens inné du dialogue pour avoir été l’un des plus grands acteurs des dialogues politiques organisés dans le pays, depuis plus de dix ans.
Il y a aussi le cas des formateurs, cette clique d’enseignants dont le faible niveau n’est pas le moindre des défis.
Autant d’attentes qui se révèlent, chacune, comme la grande priorité.
Aboubacar Sylla en est habitué, car le ministère des transports où il vient de ranger ses valises, présentait la même situation à son arrivée, il y a plus de deux ans. Au moment de quitter, il peut bien revendiquer d’énormes acquis dont la réalisation relevait de la plus grande incertitude à cause du manque de moyens à la disposition du département ou du décaissement parcimonieux imposé à dessein au désormais ex-patron. Au nombre desquels, on peut citer : le rétablissement du transport urbain avec la relance du train et des bus, l’installation des panneaux de signalisation et des feux sémaphoriques à Conakry, la mobilisation des fonds pour la construction d’un nouveau terminal qui est le plus grand et le plus important depuis l’indépendance, l’extension et la modernisation du port de Conakry, la réimmatriculation et l’immatriculation du parc automobile .
Au titre des réformes institutionnelles, il y a eu la création de l’Agence guinéenne de la sécurité routière et celle de l’autorité de régulation du transport fluviomaritime. Sans compter les reformes du code de la route et celui de l’aviation civile et maritime. C’est dire, que le choix ne pouvait être meilleur au regard du parcours enviable de l’homme.
Sadikou