Connu pour son opinion publique et sa position politique, Imrana Diallo banquier de profession, homme politique et membre de la cellule de communication du parti MoDeL dirigé par Aliou Bah et militant du FNDC dit être surveillé de près par des agents des forces de sécurité, qui seraient hostiles à ce qu’il fait.
D’après lui, tout a commencé au lendemain du scrutin du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020.
« J’avais pris une photo d’un véhicule calciné quelque part et posté sur les réseaux sociaux notamment Facebook et Twitter. Une journée après, un inconnu m’a alerté pour me dire de faire attention car je serais recherché par les services de sécurité à cause de mes tribunes. Après cette alerte, des individus en civile sillonnaient mon quartier en demandant mon domicile sous prétexte qu’on a un programme de réunion au FNDC, alors que c’était faux. Depuis ce jour, j’ai réduit mes déplacements et j’ai informé certains amis et collaborateurs», rappelle–t-il.
L’opposant et militant du FNDC, confie avoir échappé de justesse à un enlèvement de la gendarmerie.
« Le 23 novembre 2020, j’étais avec des amis nous avons aperçu un pick-up de la gendarmerie qui sillonnait le quartier vers notre direction, je me suis précipité pour rentrer dans mon domicile mais ils ont garé derrière la cour et 3 agents se sont introduits dedans pour demander où je suis avec des injures et menaces à caractère ethnocentrique. J‘avais déjà escaladé le mur pour être de l’autre côté. Le lendemain un pick-up est venu déposer une convocation dont les motifs ne sont pas notifiés, mais j’étais déjà absent de la maison», a relaté Imrana Diallo.
Al Hassan Djigué