Le président de la République, poursuit, au compte-goutte, son lifting gouvernemental.
Les premières retouches réalisées par le taulier de Sékhoutoureya, qui ont provoqué une onde de choc dans l’opinion, ont aussi suscité des frustrations au sein du gouvernement.
C’est le cas du ministre Mouctar Diallo. Celui-ci, à l’annonce du décret qui le confirme à la tête du ministère de la jeunesse, n’a pas fait mystère de son agacement à rester au même poste.
Cette attitude du Président des NFD qui parait déconcertante pour une certaine opinion, s’avère pourtant, à bien d’égards, fondée et légitime.
A propos du ministre Mouctar Diallo, plusieurs faits pourraient justifier sa frustration, selon nos sources.
D’abord, souligne notre source, le département de la jeunesse est l’un des moins nantis en termes de dotation budgétaire, mais pire l’un de ceux qui triment pour décaisser le moindre centime.
Tenez, le niveau d’exécution du budget du département n’a jamais dépassé les 15%, dans la LFI.
Nos sources confient également les décaissements en faveur de ce département parent pauvre, seraient généralement subordonnés à l’affinité ou à des avantages indus.
Puis, fait remarquer une source, Mouctar Diallo est le seul leader d’un parti politique membre du gouvernement qui n’est bardé du titre de ministre d’Etat.
Enfin, confirme notre source, ce département manquerait cruellement de bons cadres.
Il semble avéré que les collaborateurs du patron du département, lui, sont non seulement, imposés, mais pire, parachutés du grand navire jaune.
Mamoudou