Les membres de la CG-CPI l’ont annoncé à la faveur d’une conférence de presse en souvenir des 14 ans de la répression des évènements malheureux de janvier-février 2007.
Face au retard accusé dans la procédure judiciaire entamée le 18 mai 2012 avec pour seul bilan l’inculpation de Hadja Rabiatou Serah Diallo, à la tête de la CNTG au moment des faits, la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale comptent desormais saisir la cour de justice de la Cedeao pour que lumière soit faite sur cette répression.
» Aucune personne n’ a été inculpée exceptée Hadja Rabiatou Sarah Diallo au niveau de la centrale syndicale qui était à la tête de ce mouvement. Qui était venue aussi pleurer devant les caméras .Depuis lors, il n y a pas eu d’avance ni de poursuite ou d’ inculpation. C’est pourquoi, face à ce blocage, nous, nous comptons saisir la Cour de justice de la Cedeao. C’est un déni de justice que l’Etat guineen est en train de faire à l’ endroit des victimes. Il est inconcevable qu’on tue 188 guineens, c’est plus que même, les victimes du 28 septembre. Certains mêmes qui étaient au cœur de ces événements, se retrouvent au sommet de l’Etat et Beaucoup d’accusés sont morts », a confié Mamadou Boussouriou Diallo en charge de la communication de cette ONG.
Le président de la Coalition pour la cour pénale internationale rappelle que les personnalités citées dans la répression du 22 janvier 2007 sont les mêmes accusées dans le massacre du 28 septembre 2009.
» Ce sont les mêmes personnalités des massacres du 28 septembre qui sont aussi citées dans les événements du 22 janvier 2007 « , a fait remarquer Me Hamidou Barry à cette conférence de presse.
Aïssata Barry