Lors de l’Assemblée générale du parti Union démocratique pour la renaissance de la Guinée (UDRG) tenue ce samedi 27 février à Conakry, le président de cette formation politique est revenu sur la nécessité pour lui et certains leaders politiques d’accompagner l’actuel chef de file de l’opposition dans sa mission.
Pour Bah Oury, c’est inadmissible, voire même absurde de se taire sur tous ces maux auxquels le pays est confronté aujourd’hui étant un homme politique.
C’est pourquoi, il a rappelé que leur intégration au sein du cabinet de Mamadou Syllla n’est nullement liée à l’intérieur personnel, mais plutôt plaider auprès du gouvernement en faveur des détenus politiques, comme ils l’ont fait pendant les années écoulées et aussi proposer des solutions pour désamorcer la crise politique qui mine la Guinée.
« En tant que responsables politiques ce qui nous intéresse, c’est l’intérêt de tous les guinéens quel que soit leur positionnement politique. Avec des problèmes qui ont été dénombrés, notre participation auprès du chef de file l’opposition, nous permet de faire prévaloir des revendications et des propositions pour que la situation s’améliore pour l’ensemble de la population guinéenne. Sur quoi nous sommes en train d’insister aujourd’hui ? Premièrement, il faut que le climat politique s’apaise. Ça c’est une nécessité absolue. Et quelle est la crise politique qui est déterminante dans la nécessité d’aller dans le sens de l’apaisement, ce sont des détenus politiques. Est-ce qu’il faut fermer les yeux sur tout ce monde et croire qu’on peut dormir tranquillement, alors que d’autres compatriotes sont en train d’être privés de leur liberté, des pires des situations qui ne sont pas admissibles. Pour ceux qui pensent que nous faisons cela pour nous faire plaire ou chercher un nom, non, non. L’une des raisons majeures de notre implication en politique depuis des années, c’était de faire de la Guinée, un pays qui respecte les droits de l’homme. Ce n’est pas aujourd’hui, parce que c’est le RPG-ARC-CIEL à travers le gouvernement en place que nous allons croiser les mains et laisser d’autres citoyens guinéens privés de leur liberté », a- t-il- rappelé
A ajouter qu’une rencontre est prévue la semaine prochaine entre les membres dudit cabinet et le chef de l’État Alpha Condé, à en croire Bah Oury
Mama Adama Sylla
La soupe…..