Outre les conditions de détentions de leurs clients, les avocats des opposants écroués à la maison centrale ont dénoncé ce mercredi 23 à travers une conférence de presse, de multiples autres « violations des règles » de la procédure dans ce dossier.
Parmi ces violations, les avocats d’Ousmane Gaoual et Cie ont cité le non-respect de l’article préliminaire du code de procédure pénale, pourtant inhérent à toute procédure judicaire en République de Guinée.
Toutefois, selon Me Salifou Béavogui, la suspension de leur participation dans ce dossier va produire ses effets.
« Notre suspension dans cette procédure est productive, elle va produire tous ses effets. Désormais, nous recherchons à ce que les règles de procédures soient respectées et elles le seront. Nous pensons que nous pourrons assister à un procès, même s’il ne sera pas juste à 100%, mais où nous aurons aussi notre mot à dire. Toute notre lutte se résume à l’article préliminaire du code de procédure pénale qui s’applique à tous les citoyens en conflit avec la loi. (…). Tout ce qui est en train d’être fait, nous nous attendons. Le jour que le dossier viendra devant la juridiction compétente, l’article préliminaire du code de procédure pénale est là, c’est à travers ça nous sommes parvenus à faire libérer toutes les autres personnes qui étaient arrêtées. Tout ce qui est en train d’être fait à notre insu contre le gré de la loi, nous allons mettre dans le lot pour exiger la liberté de notre client », a-t-il lancé.
Outre cet aspect, l’avocat a souligné que « bien que leurs clients soient des opposants, mais ils sont des humains et des guinéens. Donc, leurs droits méritent d’être respectés », a-t-il mentionné.