S’adressant aux membres du conseil des droits de l’homme à Genève le vendredi 26 février 2021, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a fait montre de son inquiétude sur le sort des militants de l’opposition et de membres de la société civile arrêtés en Guinée en marge de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier 2020.
La cheffe des droits de l’homme de l’ONU, a dénoncé l’arrestation sous des fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État de ceux-ci.
« L’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année
dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique », a déclaré Michelle Bachelet.
Par ailleurs, elle a exhorté le pouvoir de Conakry à « libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de participation, et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales ».
Madame le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a invité les autorités guinéennes à accélérer les procès des détenus de droit commun tout en améliorant leurs conditions alimentaires et sanitaires.
Mamadou Sagnane