En Guinée, les rendez-vous électoraux sont souvent émaillés de violences.
Rien que depuis 2010, les échéances électorales ont causé la mort de centaines de personnes. Des biens publics et privés également vandalisés.
Ce qui soulève la question de savoir si la Guinée a réellement une culture démocratique.
Sans pour autant répondre par la négative, Ibrahima Kalil Diané (Soniké), acteur de la société civile et directeur exécutif de l’ONG Agir pour le développement, a tout de même indiqué qu’il faudrait un certain éveil citoyen pour changer ne serait-ce que peu les choses.
« Depuis 1954, il y a des violences politiques en Guinée. Donc, il faudrait un éveil citoyen, que les partis politiques fonctionnent dorénavant autrement. Et que nous, acteurs de la société civile, qu’on puisse contribuer à la construction citoyenne. Parce que tout ce qui est lié au processus démocratique en Guinée est axé fondamentalement sur la citoyenneté. Mais l’injustice sociale amène les gens à être violent (…) », a-t-il laissé entendre, après son passage dans l’émission « Le Pacte Social », de la radio FIM Fm.
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