Désigné par l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), Boubacar Yacine Diallo, grand nom de la presse audiovisuelle en Guinée a pris le 25 août 2020, la tête de la Haute Autorité de la Communication (HAC), institution en charge de réguler les médias en République de Guinée.
Comme il s’est engagé à sa prise de fonctions quelques jours plus tard, l’ancien ministre de la communication s’est investi pour redorer le blason du palais du 25 août pour ainsi améliorer les conditions de travail des nouveaux commissaires, mais aussi des autres travailleurs.
À cet effet, un travail d’envergure fut lancé. A ce jour, bien que ces travaux ne soient pas encore menés à terme, les travailleurs en sont déjà satisfaits.
« Il faut reconnaitre que de notre arrivée à aujourd’hui, il y a un changement radical concernant ce palais du 25 août. Nous sommes mis dans l’une des meilleures conditions de travail en Guinée. On a tout ce qu’il faut, du mobilier de bureau et tout ce qu’il faut pour pouvoir mener à bien notre mission. Je pense qu’étant exigeant, le président Yacine s’est dit qu’il faut nous mettre dans de bonnes conditions de travail pour pouvoir produire le résultat escompté. On en est tout heureux, car nous avons au moins le minimum. Et, ce minimum ne peut que nous galvaniser pour mieux travailler et mieux apprendre car on finit jamais d’apprendre », a soutenu Mariama Camara, commissaire.
Egalement commissaire à la HAC, Ahmed Kami Camara se réjouit aussi de l’amélioration de leur cadre de vie par l’actuelle président de leur institution. Pour lui, l’on ne peut prétendre être efficace au travail que quand on est dans de meilleures dispositions.
« Vous savez, le cadre de vie dans lequel on est pour 8h de travail par jour, il est très important d’être dans de bonnes conditions. Alors, depuis son arrivée à la tête de la HAC, le président Boubacar Yacine Diallo s’est donné pour priorité, l’amélioration des conditions de vie des commissaires aussi des autres travailleurs pour améliorer la productivité. Il s’est agi dans un premier temps, de la rénovation de tous les bureaux. Il en a fait de même pour le personnel. (…). Il nous a donné la chance d’avoir un forage. Cela me permet d’avoir de l’eau jusque-là où je suis à ce étage ce, 24h/24. Je suis très satisfait des conditions de travail dans lesquelles je me trouve aujourd’hui et ça permet d’être beaucoup productif », a-t-il dit.
Président de la commission éthique, déontologie et mœurs à la HAC, Amadou Touré était une des victimes directes du manque de bureaux et de mobiliers auxquelles était confrontée l’équipe de Yacine Diallo à sa prise de fonctions. Aujourd’hui, grâce à la clairvoyance du président de la HAC, celui-ci se trouve dans un bureau bien équipé, où il reçoit ses invités.
« Avant notre arrivée, il y avait des commissaires qui n’avaient pas de bureau alors qu’ils étaient à11. Et nous, nous sommes passés de 11 à 13 commissaires. Il fallait donc solder un déficit de deux bureaux. On a fait trois mois, on venait mais on n’avait pas de bureau. C’est ainsi qu’on a trouvé cet espace vide, pour construire ces trois bureaux et ces toilettes. Aujourd’hui, je bénéficie de toutes les commodités, je n’ai plus besoin d’aller le matin dans la salle de réunion. Dans mon bureau ici, je peux bien faire mon travail », a-t-il lancé.
Pour l’artisan de toutes ces œuvres, ce n’est que l’accomplissement d’une mission. Selon lui, vu l’image qu’incarne la presse et aussi le palais qu’ils occupent dans l’histoire de la République de Guinée, il ne pouvait lésiner sur les initiatives pour redorer le blason.
« Vous ne pouvez pas demander à un travailleur de venir, alors qu’il n’y a pas le minimum de conditions. C’est ce que j’ai exécuté avec l’accord du conseil des commissaires. Comme vous le savez, le collège précédent était composé de 11 commissaires alors que nous, nous sommes au nombre de 13. Dès à notre prise de fonctions déjà, un déficit de bureau s’est posé. La première décision que nous avons prise, c’était de construire trois bureaux et des toilettes pour loger les commissaires qui en avaient besoin. Et puis, il nous avait été dit que la SEG ne circule pas bien dans cette zone, et nous avons dû faire un forage. Ce qui fait qu’aujourd’hui, l’eau coule partout même à l’étage. Comme vous le savez, cette grande salle que tout le monde traverse, c’est à cet endroit précis que la Guinée a pris son indépendance le 2 octobre. C’est ici qu’il y a eu échange de discours entre la président Sékou Touré et le Général De Gaule. J’ai donc considéré que cette maison est une maison histoire, il faut lui restaurer son image historique. Nous avons donc refait la maison et nous voulons en faire une salle polyvalente au service de la presse et de tous les autres usagers de la communication. Nous envisageons d’organiser des petits ateliers, des séminaires ou mêmes des tables rondes », a-t-il dit.
Par ailleurs, doyen Yacine comme aiment l’appeler ses confrères a annoncé qu’ils sont sur un projet de reportage sur l’histoire du palais du 25 août et de celle de la Guinée, globalement.
MohamedNana Bangoura