En Guinée, beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que la justice sociale est inexistante. Des citoyens dénoncent souvent des cas d’injustice dans leur vie quotidienne. selon eux, les traitements de faveur sont monnaie courante dans le pays. Ce qui sous-entend que les citoyens ne sont pas traités au même pied d’égalité par certaines autorités.
Ibrahima Aminata Diallo, président de plateforme forme des jeunes de l’axe pour la démocratie et le développement (PJDD), qui s’exprimait sur la question dans l’émission « Le Pacte Social » sur FIM Fm, a été catégorique.
Pour lui, la justice sociale n’est pas une réalité en Guinée. Il a justifié son affirmation par le fait que sur la route le Prince, la présence de l’Etat ne se ressent que par les unités de police de gendarmerie. Un seul Lycée public dans la toute la zone.
« Cette justice sociale dont nous réclamons, à savoir la redistribution des richesses, l’équité entre les citoyens, la construction d’écoles, l’accès à une formation de qualité pour tous les citoyens, n’est pas une réalité en Guinée. Sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen par exemple, c’est une zone où il y a plus de CMIS, de gendarmerie, de police que d’écoles. Le seul lycée se trouve à Sonfonia. Il faut accepter d’assumer (…). Nous voulons que l’Etat sorte de cette complaisance, de cette stigmatisation pour assumer afin d’aller vers cette justice sociale », a-t-il laissé entendre.
DOURA