Selon une information relayée par un média de la place, les États-Unis d’Amérique ont élevé le niveau d’alerte sur la Guinée au seuil extrême. Cette décision intervient à un moment où le régime en place est épinglé par plusieurs organismes internationaux de défense des droits de l’homme.
Interrogé à propos, le vice-coordinateur en charge de la communication de l’UFDG, a déclaré que le principal parti d’opposition, ne peut se réjouir des sanctions économiques qui toucheraient la Guinée : « parce qu’après c’est la population qui paie les frais ».
Joachim Baba Millimono se dit plutôt favorable à des sanctions de la communauté internationale contre Alpha Condé et son clan.
« C’est à cela que nous apprécions les sanctions… Aujourd’hui, ils sont dans une course effrénée à l’enrichissement illicite. Ils rapatrient tout leur argent à l’étranger où ils vont s’offrir des maisons, des vacances luxueuses pendant que le peuple croupit sous le poids de la misère », a-t-il indiqué.
A cet égard, il a souhaité que des mesures ciblées soient prises contre des dignitaires du régime actuel.
« Nous voulons qu’il y ait des sanctions ciblées et qu’Alpha Condé et son clan soient tous empêchés de séjourner dans l’espace européen, que leurs comptes soient saisis et que lumière soit faite sur leurs biens, parce que ce sont des biens mal acquis. Mais il faut prendre des mesures économiques, par exemple priver la Guinée d’un programme d’investissement, c’est finalement le citoyen lambda qui va payer les frais. Or, nous refusons que la population paie la facture de la mauvaise gouvernance de M. Alpha Condé », a-t-il plaidé.
Alhassane Fofana