Dès après la publication du courrier des 32 eurodéputés demandant à l’Union Européenne d’envisager des sanctions contre certains hauts cadres du pays, le gouvernement guinéen s’est fendu d’un communiqué pour évoquer le sujet.
Pour Bah Oury, président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la guinée (UDRG), les autorités ont voulu céder à la panique, alors qu’il n’en fallait pas.
« Le gouvernement guinéen est entré trop vite en besogne en faisant une déclaration que je trouve inapproprié surtout que dans la phase actuelle la position des trente-deux députés est une position qui les concerne. Je rappelle que ceci est différent de la lettre que M. Borel en tant que vice-président de la commission européenne a répondue à ces députés dans une autre initiative. Cette position exprimée par M. Borel dans la lettre du 12 mai est une position officielle de la commission, donc, il ne faudrait pas qu’il y ait confusion en la matière. Les autorités guinéennes dans le cadre espèce semblaient céder un peu trop vite à toute sorte de panique », a lancé Bah Oury au micro de notre reporter.
Hadjiratou Bah