Alors que Dr Ousmane Kaba martèle que « qu’aucune subvention n’est faite au carburant», le gouvernement maintient et s’explique. Après Tibou Kamara, le ministre porte-parole du gouvernement, c’est au tour du ministre des hydrocarbures d’appuyer les déclarations officielles.
Invité de l’émission ‘’ On refait le monde ‘’ de Djoma Médias, Diakaria Koulibaly a d’abord tenté de dissiper le doute.
«Quand l’État, par le biais de la fiscalité, décide de renoncer à une partie de ses taxes pour que le consommateur achète à un prix inférieur au prix normal, c’est ce qu’on appelle subvention. Cela peut s’appeler manque à gagner, ça peut s’appeler moins-value mais toujours est-il que c’est un manque à gagner sur les recettes de l’État parce que l’État a renoncé à ce qui lui revient de droit à travers la loi de finances qu’on appelle sa fiscalité et cela a entrainé une économie au niveau du consommateur. On dit alors que l’État a subventionné. Cette subvention se traduit par une baisse de recette, donc un manque à gagner pour l’État», a-t-il précisé d’entrée avant de confier : «Chaque fin du mois, en fonction de l’évolution du prix à l’international, on fait une actualisation du prix. Et selon le prix fixé à la pompe, le prix officiel, l’État peut gagner l’entièreté de ses taxes tout comme il peut gagner en moins. Quand je prends la simulation du mois passé uniquement, sur chaque litre vendu, l’État était à plus de 1.200 francs guinéens de renonciation. Quand vous faites une évaluation de cela, avec le volume vendu, vous êtes à plus de 140 milliards de déficits sur les recettes de l’État par mois», a révélé le ministre Diakaria Koulibaly.
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