L’ancien patron de la communication du parti UFDG est arrivé dans la soirée du lundi 07 juin 2021 à Conakry après avoir passé cinq bonnes années en exil en France. Accusé et condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire du journaliste Mohamed Koula Diallo, tué devant le QG de l’UFDG, l’auteur et metteur en scène n’avait plus besoin de rester très éloigné de son pays à partir du moment où l’État guinéen avait déclaré à Abuja au Nigeria qu’il n’est pas concerné par cette affaire. Souleymane Bah avait donc toute la latitude à rentrer au bercail.
Selon nos informations, c’est récemment que le président Alpha Condé a su les détails de l’affaire concernant ce talent, docteur en sciences de l’information et de la communication de l’université de Lyon en France. Le chef de l’État guinéen aurait ainsi donné des instructions pour que Thiâ’nguel puisse rentrer dans son pays en toute sécurité. Le président Condé n’avait pas besoin donc de prendre un décret parce que les avocats de la Guinée ont dit à la cour de justice de la CEDEAO que le Thiâ’nguel qui est condamné n’est pas Souleymane Bah.
Cinq années très longues, pour lui et pour sa famille, pour un crime qu’il n’a pas commis. Son père est mort et il n’a pas pu venir l’enterrer. Aujourd’hui, plus que jamais, toute sa famille a encore plus besoin de lui. Le refugié qui avait lancé un appel à contribution pour son avocat a toujours martelé que cette affaire est d’abord personnelle, non celle du parti UFDG.
De bonnes sources, il s’est battu de son côté, avec l’aide de certains de ses amis autour d’Alpha Condé pour réparer une injustice très violente sur sa personne. Aujourd’hui, c’est désormais chose faite. Souleymane Bah est rentré chez lui, en toute sécurité, en toute sérénité.
A l’UFDG, ça se dit qu’il aurait négocié son retour au pays pour aller au gouvernement, une question qui n’aurait jamais été abordée au cours des discussions qui ont permis son arrivée ce lundi soir à Conakry.
Il faut espérer seulement que les militants et responsables de l’UFDG ne le jetteront pas en pâtures car sa loyauté n’a jamais fait défaut. Au moment où on a pensé qu’il allait se retourner contre son parti, Soulay est resté droit dans ses bottes et a continué à défendre l’UFDG malgré son exil.
Mosaiqueguinee.com