Condamné en 2012, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’attaque du domicile du président Alpha Condé, le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB), souffrent depuis quelques semaines de saignement »extrêmement graves et dangereux » au niveau de la bouche et des narines.
Aux dires de son avocat qui a précisé que son client est en attente d’être jugé en première instance, à date, il n y a aucune condamnation contre lui, à partir du moment où la décision de la cour d’appel a été annulée.
« C’est un accusé qui est en attente de son procès devant le TPI de Dixinn. En attendant l’ouverture de ce procès, il est judicieux qu’il soit remis en liberté. Je profite de l’occasion pour, une fois de plus, demander humblement et respectueusement à M. le président de la République d’accepter d’accorder son pardon au Commandant AOB et à M. Jean Guilavogui ».
Exceptés les deux qui croupissent depuis près de dix ans à la maison carcérale de coronthie, tous les autres accusés, condamnés dans l’attaque du domicile privé du président ont bénéficié de la grâce présidentielle. Pour Me Béa, il n’y a pas de raison que le Commandant n’en bénéficie pas de la même grâce, sur le plan strictement juridique.
« Je demande humblement à M. le président de la République d’accepter d’accorder son pardon à notre client pour qu’enfin, il puisse être libéré et qu’il se traite. Une fois de plus, je réitère cette doléance. Les mains au dos, je prie à Monsieur le président de la République d’accorder son pardon au Commandant AOB qui souffre des saignements de la bouche aux narines. Donc, c’est extrêmement grave et dangereux, quand on sait que l’origine de ces saignements n’a pas encore été établie », a-t-il sollicité.
Alhassane Fofana