Dans le soucis de réduire les risques de contamination liés au covid-19 dans le pays, l’agence guinéenne de spectacle a interdit de nouveau, l’organisation des événements culturels sur toute l’étendue du territoire national, jusqu’à nouvel ordre.
Selon Salim Souaré, directeur général de la structure « Vision Pub Guinée « , cette nouvelle décision de l’AGS est une mise en garde pour les contrevenants. Déplorant l’attitude de certains opérateurs culturels.
Plus loin, il estime que l’heure n’est plus à la tenue clandestine des spectacles, mais plutôt aux négociations pour éviter des pertes.
« Si l’agence guinéenne de spectacle a sorti ce communiqué, c’est juste un rappel à l’endroit de ses représentants qui sont à l’intérieur du pays pour leur faire comprendre qu’attention il y a beaucoup d’événements qui se sont produits à l’intérieur et faire comprendre aux uns et les autres qu’il y a une interdiction. Ça veut dire que ces événements ne doivent pas avoir lieu. Dommage pour ceux qui avaient programmé des concerts à l’intérieur du pays ! On dit qu’un opérateur culturel doit être professionnel. C’est vrai que je veux qu’il y ait une levée des sanctions, mais dès lors qu’il y a une interdiction sur le terrain, pourquoi m’engager à faire une organisation alors que l’interdiction n’est pas levée. C’est dommage et déplorable ! Aujourd’hui, il faut se battre pour que l’Etat puisse lever cette suspension avant d’engager quoi que ce soit, sinon nous allons toujours continuer à perdre de l’argent. Moi, je considère que ce communiqué est normal », a-t-il dit au cours d’un échange téléphonique avec la rédaction de mosaiqueguinee.com
Mama Adama Sylla