Le président du mouvement politique, »Nos valeurs communes » Étienne Soropogui, s’est offusqué du refus qui lui a été opposé d’accéder dans la salle du 02 octobre du palais peuple, à l’occasion du démarrage du processus de concertation entre la junte militaire et les forces vives de la nation.
Droit dans ses bottes, Étienne Soropogui dit à qui veut l’entendre qu’il est inadmissible que des responsables soient conviés à une telle rencontre et qu’on leur refuse l’accès.
« Il est inacceptable qu’on convie des pères de famille, des personnes respectables et qu’on leur ferme la porte comme des malpropres. Nous pensons que cela n’est pas de nature à nous aider à construire une transition sereine et inclusive. Je représente mon parti qui est membre de l’ANAD, car, un choix a été exprimé par le président de la transition qui consiste à dire qu’il ne veut exclure personne. Nous nous sommes déplacés pour ça, mais ne nous sommes quémandeurs de rien du tout. On nous connaît dans ce pays, on nous ferme la porte comme des malpropres, ça ne marche pas comme ça », a-t-il lâché d’un ton ferme.
Et de rappeler en ces termes : Ceux qui ont voulu faire de nous des mouvements ne sont plus au pouvoir, ils ont voulu choisir les partis qu’ils souhaitaient, nous ne sommes battus, nous avons déposé une demande de légalisation qui nous a été refusée par l’ancien régime, je crois que tout cela est derrière nous », dira l’ancien commissaire à la CENI.
A préciser que beaucoup d’autres partis politiques n’avaient pas eu accès à la salle ce mardi, à cause des dysfonctionnement apprend-on, liés à l’organisation de ces concertations.
MohamedNana et Alhassane