La proposition faite par la CEDEAO aux nouveaux dirigeants de la Guinée, d’organiser les élections dans un délai de 6 mois, n’est pas non plus du goût du vice-président de l’ANAD.
Jacques Gbonimy, estime que le mieux serait pour cette institution ouest-africaine d’adopter une nouvelle méthode de proposition afin qu’il y ait une élection libre et transparente à la date voulue. Pour ce responsable de l’UPG, vouloir insister sur les 6 mois risquerait de plonger le pays dans d’autres problèmes.
Il l’a fait savoir dans un entretien accordé à notre rédaction ce lundi 08 novembre 2021.
« Je ne sais sur quelle base la CEDEAO a élaboré les 6 mois en tenant compte des opérations ou en faisant quoi ? On ne sait vraiment pas. Personnellement, je pense qu’un délai de 6 mois est vraiment petit par rapport à ce que nous devons faire pendant cette transition. Surtout qu’on demande d’organiser toutes les élections, mais aussi nous avons un fichier qui n’est plus un fichier et qu’il faut totalement revoir pour que les guinéens puissent aller voter librement à la fin de la transition. Je pense qu’un chronogramme se fait sur la base des opérations à mener qu’on met dans le temps pour atteindre un temps maximum qui permet une élection, donc un chronogramme ne se décide pas dans un bureau enfermé. Je pense que cette fois-ci, elle devrait demander à la Guinée de faire plutôt une liste des opérations à mener pour aller vers les élections. Je crois que demander d’organiser des élections dans 6 mois serait une façon d’endurcir la situation. Les membres de cette organisation, croient vraiment que cela n’est pas possible », a laissé entendre Jacques Gbonimy
Mama Adama Sylla