Nous venons de l’apprendre, la société UMS pourrait faire recours à l’article 432.1 du code du travail, c’est-à-dire le LOCK-OUT. Ce qui signifie, un arrêt provisoire de toutes les activités directes. Et donc, le chômage de tous les employés. Depuis quelques jours, les activités de la société UMS sont paralysées dans la préfecture de Boké » par une grève jugée illégale « . Plusieurs travailleurs refusent les résultats des négociations entre la direction générale de la société et les syndicalistes. Ces derniers sont accusés d’inefficacités et de complaisance face aux patrons dont les efforts sont jugés peu satisfaisants par les employés.
Après des jours de négociations, d’implications des autorités administratives locales et même les sages à l’occurrence, le SOTIKEMO de Boké, les employés ne reculent pas. Selon certains travailleurs, des menaces de licenciement planent sur la tête de certains leaders de cette fronde contre le syndicat et la direction de la société UMS.
Pour rappel, le syndicat de la société UMS réclamait entre autres :
– Une augmentation salariale de 100%,
– La dotation de nouveaux Bus de transport,
– L’allégement des procédures de prêts bancaires,
– Le réajustement du taux de prêt bancaire etc.
Pendant les négociations, la délégation syndicale avait obtenu une augmentation de 10% pour les salaires entre 2.300.000GNF à 4.300.000 GNF et 6% pour les salaires de 4.400.000GNF à plus. Et sur le cas des Bus, la société a confirmé l’arrivée de nouveaux BUS à compter du 31 décembre 2021. Sur les autres points, la direction générale de la société UMS s’était engagée à négocier avec sa banque partenaire, une amélioration des conditions des avantages bancaires.
Les travailleurs ne veulent plus du syndicat, exigent en outre une négociation directe avec la direction générale; qui se retrouve devant une situation d’illégalité; le syndicat récusé par les travailleurs étant un collège élu par ces mêmes travailleurs et dont le mandant est en cours de validité, les frondeurs eux se réclamant d’un soit disant ‘’collectif’’ des travailleurs*.
Et selon nos informations, face à l’impossibilité de faire plus de concessions, la direction générale serait dans l’optique de procéder à un arrêt des activités. Une situation qui risque de mettre plusieurs guinéens au chômage.
Mosaiqueguinee.com