L’Alliance Citoyenne pour la Transition en Guinée (ACT), s’est prononcée ce mercredi 29 décembre à l’occasion d’une session de travail dans un réceptif hôtelier de Conakry, sur la durée que devra prendre la transition dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya.
Cette alliance composée d’une trentaine de plateformes, réseaux et organisations de la société civile dont le CNOSC de Dr Dansa Kourouma et l’ONG Destin en Main, estime que six mois tel que proposés par la CEDEAO, est minime pour faire un travail durable.
Pour permettre au colonel Mamadi Doumbouya et son équipe de poser, notamment, les fondements de la démocratie, espérer à un lendemain meilleur et de permettre à la Guinée de ne pas reprendre les erreurs du passé, « l’ACT propose une durée de 24 mois pour une transition réussie ».
Au cours de la première année de ces 24 mois, l’ACT propose qu’elle soit consacrée à la mise en place des organes de la transition, l’élaboration du projet de Constitution et son adoption, aux réformes électorales et à l’enrôlement des électeurs. Quand à la deuxième année, elle devra servir d’année électorale commençant par les élections communales et communautaires suivies du couplage des législatives et de la présidentielle.
L’Alliance Citoyenne pour la Transition en Guinée qui se donne pour objectif de participer au débat national sur la conduite de la transition et, outre manche, de veiller au respect des textes qui régissent cette transition propose par ailleurs, que toute la période de la transition soit mise à profit pour poursuivre les actions prioritaires de développement, les réformes administratives et les audits.
Outre cette session de travail qui a consisté à faire ces propositions qui ont d’ailleurs été transmises dans un document, aux acteurs clés de la transition en Guinée et aux partenaires de la Guinée, l’ACT s’est dotée également d’autres groupes thématiques pour le suivi et sa participation à la transition.
Ces groupes thématiques au nombre de 5, sont : élections et lois électorales ; bonne gouvernance, lutte contre la corruption et des crimes économiques ; justice, droits de l’Homme et réconciliation nationale ; suivi de la transition ; communication et plaidoyer.
L’ACT estime que la feuille de route du gouvernement présentée récemment par le premier ministre, peut être réalisée durant les 24 mois proposés.
MohamedNana Bangoura